

Depuis 1994 jusqu’à aujourd’hui, la République Démocratique du Congo (RDC) subit des guerres à répétition, très souvent imposées par ses voisins. Le Rwanda et l’Ouganda sont les principaux instigateurs de ces conflits, qui ont causé plus de 10 millions de morts. Ces guerres, facilitées parfois par la complicité de certains compatriotes, prennent principalement leur origine dans l’Est du pays, une région devenue un terrain de prédilection pour les agressions.
On se souvient de la rébellion de l’AFDL, qui était en réalité une agression déguisée orchestrée par ces pays pour affaiblir le régime de Mobutu Sese Seko et faciliter la balkanisation de la RDC. Cependant, Laurent-Désiré Kabila, que beaucoup prenaient pour un simple pantin, s’est révélé bien plus coriace qu’on ne l’imaginait.
En 1998, après son installation au pouvoir, Mzee Laurent-Désiré Kabila demanda aux troupes rwandaises de quitter le territoire congolais. Cette décision provoqua l’éclatement de ce qu’on appelle la “Guerre mondiale africaine”, impliquant plusieurs nations. Certains pays, tels que le Zimbabwe, le Malawi, l’Afrique du Sud et l’Angola, soutinrent la RDC. Malgré cet appui, l’issue de cette tentative de balkanisation resta incertaine jusqu’à l’assassinat de Laurent-Désiré Kabila le 16 janvier 2001.
Après cet assassinat, son fils, Joseph Kabila Kabange, prit le pouvoir. Cependant, les mêmes acteurs, le Rwanda et l’Ouganda, armèrent de nouvelles rébellions congolaises telles que le RCD et le MLC pour continuer leur stratégie de déstabilisation et de pillage des richesses minières du pays. Après la signature de l’Accord global et inclusif à Sun City, les Congolais décidèrent de cheminer ensemble vers la démocratisation du pays.
Malheureusement, le Rwanda revint à la charge avec de nouvelles rébellions comme le CNDP, suivi de leur dernier-né, le M23, un mouvement terroriste soutenu sans détour par Kigali. Le régime autoritaire et expansionniste de Paul Kagame persiste dans son ambition de balkaniser la RDC, utilisant toujours les mêmes procédés d’attaque à partir de l’Est.
Comment sortir de cette situation ?
Plusieurs solutions pourraient être envisagées, mais le plus important demeure l’amour de la patrie. Les Congolais doivent apprendre à aimer leur pays, à résister aux tentations de l’argent facile obtenu au prix du sang de leurs compatriotes. La cohésion nationale est primordiale, car Kagame a toujours profité des conflits internes pour trouver des alibis afin d’attaquer le Congo.
Nous lançons un appel vibrant à toutes les forces vives de la nation pour qu’elles s’unissent autour d’un idéal de paix et de défense de notre mère patrie. Il est essentiel de soutenir les actions du chef de l’État, Félix Tshisekedi, qui ne ménage aucun effort pour contrer les velléités expansionnistes du Rwanda.
Christian Zeus Ilunga