Il est prévu une réduction des effectifs à hauteur d’environ 350 agents et cadres au sein de CSN- GHC.
Ces agents et cadres ne comprennent ni les tenants ni les aboutissants de ce projet de réduction des effectifs qui ne viendra que renforcer la liste des chômeurs et délinquants en République Démocratique du Congo et voilà pourquoi ils ont résolu de se retrouver, aujourd’hui
lundi 30 septembre, dans un sit-in, avec un mémorandum, devant le cabinet du ministère des Affaires sociales, Actions humanitaires et Solidarité nationale.
Certains parmi qui sont en train de présenter leurs moyens de défense face à cette décision qui n’a aucune raison d’être sont en plus victimes d’une batterie de mises en garde et sanctions sans aucune procédure disciplinaire.
Le but, c’est celui de dénoncer le comportement de madame la Présidente du Conseil d’Administration.
Ces agents et cadres se disent être dans un malaise profond suscité par les tiraillements et guéguerres continuels entre le Conseil d’administration et la Direction générale de la CSN-GHC.
Ce qui crée en même temps une sorte de confusion de statut et de rôles de chaque organe même lorsqu’il est question de traiter les problèmes sensibles liés à la gestion des ressources humaines de la CSN-GHC….
Ils se posent pendant ce temps la question de savoir sur quelle base et selon quelle approche cette réduction doit avoir lieu.
Cette décision, faut-il le souligner, vient en violation de l’Article 35 de la Constitution qui stipule : »Le Travail est un Droit et un Devoir sacrés…’Etat protège le travail et il lutte contre le chômage… »
Monsieur Donat Engondo Bompana, qui a le leadership de ce Sit-in dit pendant ce temps bravo au DG pour le travail qu’il abat pour que cet établissement soit aujourd’hui structuré avec un cadre organique et les autres documents y afférents.
»Il a travaillé jours et nuits sans relâcheDans une démocratie comme la nôtre, et en vertu de l’article 23 de la Constitution consacrant la liberté d’expression, nul ne peut être contraint ni de s’exprimer, ni de se taire, demeurant entendu que chacun reste responsable de ses actes, conformément aux lois de la République », a-t-il souligné.
» Demain nous allons faire parler la loi devant madame la ministre.Soutenons notre DG avec des prières car le combat n’est pas physique », a-t-il conclu.
Le Tonnerre