RDC:Vital Kamerhe, entre faux dialogues et vraies trahisons

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L’actualité politique de cette semaine est dominée par la pétition visant le Bureau de l’Assemblée nationale, et plus particulièrement son speaker, l’honorable Vital Kamerhe. Ce vieux routier de la politique congolaise se retrouve désormais assis sur un siège éjectable. Le président de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC) cristallise la colère et les frustrations des élus nationaux, qui l’accusent d’un manque de transparence dans la gestion de l’Assemblée. À observer ses faits et gestes, on comprend que le mal est profond, et tenter de le maintenir à la tête de l’institution risque de fragiliser la majorité parlementaire.

Tenez : alors que le Président de la République se montre ferme sur la question du dialogue, Vital Kamerhe s’est récemment illustré dans les médias par une rhétorique contraire à la position officielle du régime de Kinshasa, appelant ouvertement à un dialogue avec les acteurs politiques y compris ceux qui ont pris les armes pour déstabiliser le pays. Kamerhe, une fois encore, joue une partition qui frise la trahison politique, une stratégie dont lui seul connaît les véritables contours.

Pas plus tard qu’hier, le parti du désormais fugitif Matata Ponyo a publié un communiqué pour le défendre. Même Olivier Kamitatu, directeur de cabinet et porte-parole de Moïse Katumbi, est allé jusqu’à signer une tribune en soutien à Vital Kamerhe. Des soutiens pour le moins étranges, qui sèment le doute sur la cohérence de son engagement.

L’heure n’est plus aux tergiversations : le train de la République doit poursuivre sa marche avec de vrais patriotes, et non avec des politiciens prêts à tout pour les avantages pécuniaires que leur offrent les ennemis du Congo.

Christian Zeus Ilunga

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