
Il se profile à l’horizon une très prochaine rencontre entre le gouvernement congolais et la Monusco sur la réévaluation du plan de retrait de la mission onusienne en République Démocratique du Congo.
A en croire le Premier-ministre Jean-Michel Sama Lukonde qui l’a annoncé lors de la 65e réunion du conseil des ministres, en accord avec les instructions qu’il a reçues du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, à la suite de la réunion de sécurité qu’avait présidée ce dernier, il ne reste plus qu’à fixer la date pour le début des travaux.
Tout se passera en conformité avec la résolution 2556 du Conseil de sécurité des nations-Unies qui prévoit le départ des troupes onusiennes pour 2024.
Le chef du gouvernement des warriors avait au préalable fait le point sur la question de ces prochaines assises avec Madame Bintou Keita, Représentante spéciale d’Antonio Guterres, Secrétaire Général de l’ONU en République Démocratique du Congo.
Les deux personnalités avaient évoqué les préalables à mettre en place relativement à la programmation d’une séance de travail sur ladite évaluation.
Ces instructions présidentielles auraient pour toile de fond le très récent bouleversement de la situation sécuritaire qui avait prévalu entre les manifestants au Nord-Kivu et la Monusco.
Sur l’ordre du Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, le gouvernement dit ‘’des warriors’’ est donc appelé à diligenter une réunion avec les autorités de la mission onusienne en République Démocratique du Congo en vue que soit réévalué le plan de son retrait.
Ce qui rappelle la signature bilatérale de ce Plan de transition relatif au départ échelonné de la Monusco à laquelle avaient procédé, en septembre 2021, le Premier-ministre congolais Jean-Michel Sama Lukonde et la Représentante spéciale du Secrétaire Général des Nations-Unies, Bintou Keita.
Ce document, faut-il le souligner, contient 18 jalons et une diversité d’indicateurs qui expliquent comment le travail doit être fait, en vue d’un départ de la mission onusienne de la RDC qui soit à la fois graduel, responsable, durable et non précipité. C’est pour ne pas que ce départ tant évoqué à tort ou à raison laisse sous notre ciel, faute de garde-fou, un climat sécuritaire plus volatile qu’avant.
Saint-Germain Ebengo