
La Questeure Adjointe de l’Assemblée nationale, Grâce Neema Paininye, a lancé, ce lundi 09 juin, à l’Hôtel Africana Palace de Lingwala, l’ouverture officielle des travaux de la Commission Ad Hoc relatifs à l’élaboration du projet du budget de l’Assemblée nationale pour l’exercice 2026.
En effet, c’est conformément à l’article 146 du Règlement Intérieur de la chambre basse du Parlement que le Président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, a pris cette cette décision portant création du Comité Ad Hoc chargé de cette importante mission.
Ces travaux s’inscrivent pour ainsi dire dans un contexte national particulier, caractérisé par une conjoncture politique, économique et sécuritaire complexe, marquée notamment par la persistance de la guerre dans l’Est du pays. Situation qui exige à l’ensemble des institutions de la République, y compris l’Assemblée nationale, un sens de responsabilité, de solidarité,de rigueur voire de recevabilité dans la gestion des ressources publiques.
Dès l’entame de son allocution, sans attendre, la Questeure Adjointe de la Chambre Basse du Parlement a épinglé quelques orientations phares pour servir de guide ce Comité Ad Hoc dans l’élaboration de ces prévisions, notamment: reconduire les prévisions budgétaires de l’exercice 2025, prévoir les indemnités de fin de carrière pour les agents appelés à faire valoir leurs droits à la retraite, inscrire les crédits nécessaires pour le paiement des pensions dûes aux Députés honoraires de la législature 2018-2023, dans le cadre du SESOPA.
Mais, en ce qui concerne le budget d’investissement, il faudrait acquérir des véhicules terrestres, poursuivre les réhabilitations des Salles de Congrès et de Banquet, acquérir un terrain pour la construction du siège de l’Assemblée nationale, acquérir un immeuble pour le Centre médical de l’Assemblée nationale. La modernisation de l’administration de l’Assemblée nationale à travers la réhabilitation de ces bureaux s’avère également indispensable sans oublier l’amélioration de son réseau Telecom ainsi que l’acquisition de l’équipement informatique.
La Questeure Adjointe de la deuxième institution du pays, n’a pas manqué de noter qu’il conviendra également de reconduire les interventions économiques et sociales déjà prévues dans la loi des finances 2025, pour les structures spécialisées concernées.
Notons que ces assises sont organisées pendant 4 jours, à dater de ce lundi 09 juin, sous la houlette de la Questure de l’Assemblée nationale en collaboration avec les Députés membres de l’Ecofin, y compris les quelques administratifs concernés.
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