
Lorsque le professeur Dieudonné Kaluba, alors avocat de la République dans le procès des 100 premiers jours avait dit que le détournement est une infraction d’intellectuels, très peu parmi nous l’ont cru. Mais au fur des mois, on s’en rend bien compte de la pertinence de ses propos. Car, des universitaires qui nous servent des dirigeants étatiques nous montrent combien ils savent concocter des astuces pour dilapider les fonds publics et se mettrent pleins les poches.
Un cas d’école, c’est celui que vient de réaliser la Directrice Générale de la CADECO, Madame Juliette Mbambu Mughole.
Tenez. Le mari de Mme la DG, un certain Gaspard Bahati Bahizire, à sollicité et obtenu la location d’une villa appartenant à la CADECO, sise numéro 11, avenue Okito, quartier Binza Pigeon dans la Commune de Ngaliema. Outre la garantie locative, sieur Bahati Bahizire à décidé également de payer anticipativement son loyer de 2 ans pour une somme totale de 17.800 dollars américains (USD).
Ainsi que dans toute union légalement constituée, Bahati devrait y habiter avec sa tendre épouse, la Directrice Générale de la CADECO. Comme on peut bien le voir, la patronne de la CADECO logée en qualité de locataire dans une villa, propriété de la CADECO ; rien de louche, diriez- vous.
Mais seulement voilà. Quelques mois après l’occupation de la villa, le couple trouve que celle-ci est dans un état vétuste et par conséquent, elle doit subir les travaux de réfection. Sans demander le point de vue de la bailleuresse qui est la CADECO, ni lancer un appel d’offres aux entreprises de construction compétente, le couple va lui-même préfinancé les travaux. Coût total : 138,019,52 USD ( dollars américains) que la CADECO est contrainte de rembourser.
Dans sa lettre n°095/DG/MMJ/CADECO/2025 du 2 mars 2025, avec comme objet : certification et remboursement préfinancement villa CADECO sise n°11, av.Okito, Pigeon, C/Ngaliema, la Directrice Générale indique comment le couple Bahati Bahizire et Mbambu Mughole sera remboursé.
Pour éviter que ce remboursement ne fasse pas grand bruit et éviter que l’IGF ait la possibilité de fourrer son nez dans cette affaire, de façon intellectuelle, la DG Juliette Mbambu Mughole a décidé que les agences CADECO située dans les provinces sous état de siège, puisse payer cette dette à son mari, l’équivalent de ses fonds engagés pour la réfection d’une villa se trouvant à Kinshasa.
Selon la répartition établie par Mme Juliette Mbambu Mughole, sur les 138.019,52 USD, l’Agence de Mahagi en Ituri va payer 36.006,50 USD ; Beni au Nord-Kivu va débourser 45.000 USD ; Aru dans l’Ituri 36.006,50 USD et Lubumbashi dans le Haut-Katanga : 21.006,50 USD.
Voilà comment saignées à blanc les caisses de la CADECO sous la gestion peu orthodoxe d’une femme uper protégée par l’autorité de tutelle. Il n’y a pas que le Rwanda et ses suppos qui tuent et pillent, ce qui se passe à la Cadeco déjà en faillite par la super puissante et intouchable jézabel est pire que ce que fait le rebelle NANGAA, ce, sous l’œil impuissant de Jean-Lucien BUSSA ministre de tutelle.