Ceux qui connaissent Paul Kagame et le mode opératoire du régime tutsi installé au Rwanda, n’ont pas été surpris du volte-face, en dernières minutes, des négociateurs rwandais à Luanda dans la nuit de samedi 14 décembre 2024.
Déjà en mai 2005, Kagame et son régime s’étaient comportés de la sorte avec le Saint- Siège. En effet, sous l’autorité de l’Eglise catholique, l’Ong SAINT EGIDIO avait mené une médiation secrète entre le Gouvernement Rwandais et les Forces Démocratiques de Libération du Rwanda ( FDLR) et tout était déjà prêt pour la signature d’un accord.
En vue de conclure et rendre publique la déclaration conjointe sur l’accordéon trouvé, les délégations de deux parties étaient invitées à Rome pour la cérémonie officielle de signature.
Arrivée le jour « J », Kagame et ses zouaves ont séché la rencontre et seule la délégation des FDLR avaient répondu présente.
On se rappelle que Kagame, alors rebelle avait affiché pratiquement la même attitude à Arusha en Tanzanie, et c’est l’échec de la signature de l’accord trouvé qui a déclenché le génocide rwandais.
Comme on le voit, le Gouvernement congolais savait que Kagame n’allait pas venir et le Chef de l’Etat congolais Félix Tshisekedi l’avait prédit lors de l’interview accordée au journaliste Christian Lusakweno à Bruxelles.
D’aucuns savent que, soutenus par l’extérieur et certaines sociétés multinationales, Paul Kagame a accepté et continue d’assumer le statut de vilain prédateur dans la région des grands lacs.
Car, comment peut-il exiger un dialogue direct entre le gouvernement congolais et le M23, alors que lui Kagame refuse, depuis 2005, de négocier la paix avec les FDLR ? Tout le monde voit maintenant qu’il s’agit d’un prétexte pour occuper illégalement l’Est de la République Démocratique du Congo.
Le Tonnerre.
