
Madame la Cheffe du Gouvernement Judith Suminwa Tuluka reste préoccupée par la situation de l’ONATRA SA et souhaite son redressement rapide.
Raison pour laquelle elle n’a pas hésité d’accorder une audience aux membres du Comité de gestion ainsi Les Délégués syndicaux de l’Office Congolais des Transports (ONATRA SA), le vendredi 20 décembre 2024 à la Primature.
Au centre des discussions que cette délégation a eu avec la Première Ministre, trois points importants, à savoir :
- Les créances de l’Etat vis-à-vis de l’ONATRA SA ;
- La problématique des arriérés des salaires des travailleurs ONATRA ;
- La spoliation du patrimoine immobilier et foncier dont est victime cette office de la part des tiers.
Tres attentive aux désidératas lui transmis par la délégation conduite par le Directeur Général de l’ONATRA SA, Madame la Première Ministre n’a pas hésité un seul instant à prendre des mesures courageuses pour remettre cette Entreprise publique dans ses droits.
Concernant les créances que l’Etat congolais doit à l’ONATRA, Mme Judith Suminwa a décidé de la mise sur pied, dès le mois de janvier 2025 d’une commission composée des experts du Portefeuille et du Budget et ceux de l’ONATRA SA en vue d’examiner comment croiser ces dettes, ensuite les régler progressivement.
Toujours au mois de janvier 2025, deux mois d’arriérés de salaires seront versés aux agents et cadres de l’ONATRA SA.
Une autre belle bataille gagnée par le Directeur Général Martin Lukusa Panu au cours de cette réunion avec la Première Ministre, c’est le déguerpissement de force de tous les individus qui ont spolié le patrimoine de l’ONATRA, qui est en réalité un patrimoine exclusif de l’Etat congolais.
Parmi les premières actions qui sont attendues dans ce cadre, déjà à partir du mois de janvier 2025, c’est le dégagement sans conditions ni préavis des emprises du chemin de fer, aujourd’hui envahies par des constructions anarchiques. Une très bonne décision de la part de la Cheffe du Gouvernement qui tient à la relance du train urbain, pour soulager tant soit peu les Kinois qui ne savent plus se déplacer facilement d’un coin à un autre de la ville.