
Alors que la République Démocratique du Congo est agressée, violée et morcelée par des forces rebelles soutenues de l’extérieur, un débat stérile et dangereux ressurgit dans nos discours politiques : celui du fédéralisme contre l’unitarisme. Mais à qui profite ce débat ? Certainement pas au peuple congolais qui souffre, ni à notre souveraineté menacée. Ce débat est un leurre, une diversion, un piège tendu par ceux qui veulent voir le Congo à genoux.
Depuis la prise de Goma par les rebelles, une campagne orchestrée par des complices internes et externes vise à faire passer le fédéralisme comme une solution politique. Mais en réalité, il s’agit d’un plan machiavélique, mûri dans l’ombre par les ennemis de la République : ceux qui veulent déstabiliser Kinshasa, affaiblir le pouvoir central et balkaniser le pays au profit d’intérêts personnels et étrangers.
Corneille Nangaa, figure controversée de l’ancien régime, est au cœur de ce projet. Il n’est pas seul. Plusieurs leaders politiques, hier opposés à toute réforme constitutionnelle, militent aujourd’hui pour un fédéralisme opportuniste. Pourquoi ce revirement soudain ? Ont-ils déjà choisi leur camp ? Préparent-ils le retour de l’ancien système, celui qui servait les intérêts de Joseph Kabila, de Kagame et d’autres acteurs étrangers ?
Ce débat n’a pas lieu d’être en ce moment critique. Il est non seulement dangereux, mais aussi irresponsable. La priorité absolue du peuple congolais n’est pas de redessiner les contours institutionnels de l’État, mais de défendre l’intégrité territoriale, de bouter dehors les criminels qui occupent l’Est du pays, et de restaurer la paix.
Ne nous laissons pas distraire. Le vrai débat, c’est la survie de la RDC. Le vrai combat, c’est la guerre contre ceux qui veulent démanteler notre nation. Un État fort et uni est notre meilleure arme contre l’ennemi. Osons dire NON à la manipulation. Clôturons ce faux débat, et concentrons-nous sur la reconquête de notre souveraineté.
La RDC n’est pas à vendre. Elle ne se divisera pas. Le tonnerre