



Martin Lukusa est déterminé coûte que coûte à mener à bon port son projet des taxis-canots sur le fleuve Congo. Quelques-uns de ces engins aquatiques sont déjà, depuis un certain temps, sur le sol de l’ONATRA, entendez : Office National des Transports. C’est dans l’expectative du lot restant, déjà en train d’arriver, que le DG en charge de ce grand office des transports à l’échelle nationale congolaise ne cesse de concentrer ses efforts en vue de leur meilleure mise en service, prévue pour très bientôt. Voilà ce qui justifie le début d’exécution des travaux, il y a de cela déjà quelques jours, sur les eaux du 2è fleuve à plus haut débit du monde.
Ces travaux en cours, dont la fin est prévue pour très bientôt, justifient déjà les moyens que le Directeur Général Lukusa a mis en place, sur fonds propre de l’Office, pour l’érection, sur les dites eaux, d’une série de débarcadères.
Pour ceux qui ne le savent pas, le débarcadère, c’est une cale qui, à partir du rivage, s’avance un peu dans le cours d’eau, dans le cas d’espèce, le fleuve Congo, pour des raisons, soit d’embarquements, ou soit de débarquements ; cette cale, qui n’est autre que la partie du rivage qui forme une pente douce jusqu’au bord de l’eau, on peut aussi l’appeler »embarcadère ». C’est selon qu’elle est destinée à servir aussi bien, comme ci-haut évoqué, aux embarquements qu’aux débarquements. Elle permet d’amarrer les bateaux, c’est-à-dire les lier au dit rivage, autrement appelé »quai du port ».
Cette brève explication n’est pas un simple jeu de rhétorique ; elle vient plutôt s’ajouter à la pratique qui est en train d’avoir lieu sur le fleuve Congo, sous la supervision du Directeur Général Martin Lukusa Cibangu Panu, désormais connu comme Homme- Solutions.
L’entreprise CHINDECO, qui a en bonne et due forme gagné ce marché, riche en perspectives, ses hommes en casques jaunes sont déjà à pieds d’oeuvre et on les voit à la fois au four et moulin, en train de mener à bien le travail tel que voulu par le maître d’ouvrage.
Dans le même ordre des choses, il faut souligner que Martin Lukusa n’est pas à sa première opération, dans le cadre des choses à mettre dans l’actif du bilan de l’ONATRA, depuis, bien sûr, son élévation à ce poste de prise des décisions.
On citera à titre illustratif : sa réhabilitation des quais dans le port de Matadi, laquelle a donné lieu à la reprise de l’accostage des navires marchands de toutes marques de tonnages et, en guise d’effets d’entraînement, à l’augmentation des recettes ainsi qu’au boostage des activités portuaires. Il a en plus mis à la disposition des auto-grues, qui trainaient jusque-là sur ce port international de la République Démocratique du Congo, sans presque rien faire, des moteurs tout neufs en vue de leur meilleur fonctionnement.
À ajouter à cela, une flotte de plus ou moins 20 bateaux, qui ont redonné du souffle au trafic sur le fleuve Congo et ses affluents et, plus précisément, sur les lignes Kinshasa,
Mbandaka, Kisangani, Kasaï et Sankuru.
Donc, pour le dire en termes brefs, Martin Lukusa a réussi à doter les ports de l’ONATRA de nouveaux engins et autres matériels dont ceux destinés au déchargement des conteneurs.
Sur le plan ferroviaire, ce diplômé, avec distinction, d’études spécialisées et d’expertise en gestion des systèmes de transports, mobilité durable et aménagement du territoire, est auteur, avec service de maintenance en appui, du retour sur les rails du train Kinshasa-Matadi, Matadi-Kinshasa. Il a au préalable réussi à faire débroussailler ce chemin de fer qui n’avait été que trop envahi par des herbes sauvages.
LE TONNERRE