
L’ INJURIEUR DE VITAL KAMERHE TABASSÉ À PLATE-COUTURE PAR LES MILITANTS DE L’UNC


La rentrée parlementaire relative à la session de Mars 2024, vendredi 15 mars, a été un grand événement avec en son sein un autre événement pas le moindre. Il s’agit d’une échauffourée créée par un monsieur lambda, non autrement identifié, qui s’est permis l’audace de porter une injure publique à l’endroit de l’honorable Vital Kamerhe, qu’il a »gratuitement » taxé de voleur, alors qu’il descendait de sa voiture en direction de la porte d’entrée du Palais du Peuple, siège du parlement de la RDC, où il devait prendre part à la session.
C’était devant une foule hétérogène constituée des militants de tous les partis politiques, venu chacun accompagner son élu.
Ceux de l’UNC, Union pour la Nation Congolaise, parti cher à l’honorable injurié, n’ont pas pu se réjouir de cet acte ignoble, ayant avili en public leur leader.
C’était sans une autre forme de procès que le monsieur, tout de bleu costumé, s’est vu étalé sous une tornade de coups de poings ayant porté atteinte à quelques-uns de ses organes vitaux et, cela, devant le silence de la police qui n’a pas su intervenir en temps opportun.
Si le monsieur peut être coupable d’avoir injurié en public une personne humaine qui a droit à sa dignité d’homme, son costume de député non pris en compte, ces militants de l’UNC ne pouvait quand même pas avoir recours à la loi de Lynch, qui est cette forme de procédure sommaire qui consiste à tabasser un coupable et à le condamner en dehors de toute instance judiciaire officiellement établie.
Pendant ce temps, Vital Kamerhe, quant à lui, bien que dépité par cette injure en public à son endroit, n’a pas quand même perdu son statut de député.
Tout pouvait être reglé à l’amiable, selon que, sans préoccupations partisanes, nous sommes tous, au sens premier du mot, une seule union pour la nation congolaise.
Saint-Germain Ebengo/Le Tonnerre