L’AETPL, c’est l’association pour l’Encadrement des Transporteurs des Poids Lourds que coordonne, d’une tête bien posée sur les épaules monsieur Godefroid Ngaseke, mieux connu sous le nom de Gode Kisangani.
Nous les avons découverts à la 8è édition d’Expo Beton, dans sa 2è phase qui se déroule sur l’esplanade du port international de l’ONATRA.
Le programme des sessions relatives à cette 2è phase de la 8è édition de ce grand rendez-vous garde le même thème et le même esprit que sa phase de Kinshasa, à savoir : Révolution urbaine, des solutions durables du Corridor-Ouest pour
Kinshasa et le Kongo Central.
L’Association pour l’Encadrement des Transporteurs des Poids Lourds se dit directement concernée par cette problématique du corridor ouest qui comprend en son sein, la voie maritime, le chemin se fer et la Route Nationale Numéro dont elle est l’un des plus grands usagers, par l’entremise de ses camions-remorques.
Durant la brève interview qu’il nous a fait l’honneur de nous accorder, ce grand responsable des conducteurs des poids lourds, nous a fait part de ses plaintes, surtout celle relative aux doubles péages auxquels la SOPECO, Société de Péage du Congo soumet les conducteurs des gros camions, allusion faite aux camions-remorques.
Cette société placée sous la gestion des chinois exigent 230 $ à l’aller et 230 $ au retour, aix conducteurs des camions catégorie C6 et 260$ à l’aller et au retour, à ceux de la catégorie C7.
Pour Godefroid Ngaseke, ça ne devrait pas être comme ça, car, à l’en croire, la SOPECO est en train de les exploiter.
»Ça devrait être « une course, un péage » et non « une course avec deux péages ».
Monsieur Godefroid Ngaseke demande à l’État congolais de bien vouloir jeter son regard sur ce qui se passe dans cette affaire des péages.
Dans ce même ordre des choses, l’AETPL déplore la non-intervention de la SOPECO lors des accidents dans lesquels ils se voient a abandonnés à leur triste sort, alors qu’ils ont donné beaucoup d’argent au péage.
Foi sur sa plainte, la SOPECO devrait avoir des ambulances et d’autres engins d’intervention pour par exemple soutirer des remorques qui tombent dans des ravins.
Elle devrait en plus disposer des hôpitaux pour des prises en charges sanitaires des camionneurs qui se retrouvent dans des situations d’accidents de circulation.
L’es membres de l’Association d’Encadrement des Transporteurs des Poids lourds déplorent en plus la non-considération dont ils sont victimes de la part de l’État congolais qui ne les associe pas dans le con convoyage de ses conteneurs des marchandises qu’il importe de l’étranger.
Ils ne comprennent pas pourquoi l’État congolais ne donne la considération qu’aux transporteurs étrangers chaque fois qu’il est question pour lui de faire transporter ses cargaisons.
Godefroid Nganseke a vanté à juste titre et à buste raison l’AETPL comme une association qui n’évolue pas dans l’informel.
»’Nous sommes des responsables et en ordre avec l’État congolais sur le plan juridique, fiscal et autres et nous payons nos assurances », a-t-il déclaré.
Il leur arrive au moment actuelle de faire deux, trois, quatre mois sans charger aucun conteneurs, alors que offre tous ses marchés aux transporteurs étrangers.
Dans l’entre-temps, ils sont assujettis au paiement des frais de l’État, mais aussi à celui des salaires du personnel.
Déjà, à l’en croire, les 230 ou 260 $ qu’ils paient à l’aller et au retour constituent une grosse part des recettes qu’ils réalisent.
Il a à cet effet évoqué sa déception relative au programme de 185 territoures.
Il a fait ici mention des engins de construction que l’État congolais achète de l’Étranger et dont il confie le transport exclusivement aux expatriés.
»le secteur de Transport est un grand secteur,.mais voilà comment il est négligé en République Démocratique », a-t-il souligné.
Monsieur a parlé du domaine de Transport des camions-remorques comme étant à l’heure actuelle en train de disparaître.
Saint-Germain Ebengo
