Contrairement à ce que pensent certains naïfs au sein du parti présidentiel, l’UDPS, et dans le sérail du Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Jules Alingete Key serait un intrus, venus pour nuire à l’image du régime au pouvoir.
Pour s’en convaincre, il suffit de voir comment cet homme, qui aurait dû travailler dans l’ombre quasiment du Chef de l’Etat, auprès de qui tous les rapports de contrôle auraient dû être déposés, Jules Alingete Key ne marche plus sur le chemin tracé et a décidé de jouer au vedettariat, en mettant ses conclusions d’enquêtes parfois bâclées sur la place publique, sans consulter préalablement le Président de la République. Pour ce faire, monsieur l’Inspecteur Général des finances chef de service a dû recruter une cohorte des journalistes connus pour leur animosité contre le pouvoir dont le travail consiste à jeter en pâture des responsables alors même qu’ils ne sont que soupçonnés de malversations financières. Aujourd’hui, l’IGF est la seule institution de la RDC qui paye gracieusement les journalistes, du moins ceux qui chantent à la gloire du tout puissant Jules Alingete.
Par ses méthodes et son indiscrétion, ce gendarme financier peu orthodoxe a sérieusement nuit et à l’image du régime Tshisekedi et à celle de la RDC qui est vue aujourd’hui comme un pays hautement corrompu.
Jules Alingete Key travaille en lieu et place des commanditaires dans l’ombre en dehors du pays, en ce sens qu’il n’a jamais mis sur la place publique les détournements du régime Kabila, ni ceux des autres alliés du Président de la République. Cet inspecteur s’est acharné contre toute les meilleurs ministres, cadres de l’UDPS, qui faisaient pourtant du bon travail aux côtés du Chef de l’Etat. C’est le cas du Docteur Eteni Longondo, du Professeur Tony Mwaba et de Nicolas Kazadi dont les soupçons de détournements des deniers publics n’ont jamais été prouvés et confirmés par la justice.
Jules Alingete est aussi l’artisan de nombreux retards dans l’exécution des projets phares du Président Félix Tshisekedi. Systématiquement, il a eu à arrêter des travaux et des chantiers ouverts pour la matérialisation des projets à impact visible sur la population initiés par le Président de la République.
Le cas du projet de construction d’Arena et du Centre financier de Kinshasa est très éloquent à ce sujet.
Concernant Arena par exemple, le coût a été arrêté à 103 millions de dollars americains pour une infrastructure multifonctionnelle ayant une capacité de 20.000 places assises. Avec le même coût, à savoir 104 millions de dollars américains, le Rwanda a construit son Arena avec seulement 10.000 places assises.
Malgré ces données comparatives, en dépit du fait que la Société Milvest a préfinancé les travaux, Jules Alingete Key a ordonné l’arrêt du chantier, prétextant une probable surfacturation.
Un contrôle financier et une évaluation ont été faits par les experts du Gouvernement, de l’Inspection Générale des Finances, ceux du Ministère des Travaux Publics et infrastructures et de la firme turque Milvest, on vient de tomber, tous, au même montant initial de 103 millions USD, préfinancé déjà à la hauteur de 45 millions USD par les Turcs. Tout ce blocage, Jules Alingete voulait avoir la tête de Nicolas Kazadi qu’il détesterait à mort, à en croire des indiscrétions.
Pour ce projet, on aura perdu bêtement plus de 5 mois, alors que la fin de cette infrastructure sportive fut projetée au début de cette année. Malheureusement, on doit attendre jusqu’au mois de septembre 2025.
La même société Milvest a promis de construire à N’djili un aéroport ultra moderne sans un rond du gouvernement, mais simplement avec un montage financier, Jules Alingete Key est de ceux qui combattent ce projet, et ce, sans raison plausible.
Comme on le voit, Jules Alingete Key n’est pas du tout l’ange gardien des finances publiques que l’on présente. On l’aurait contrôlé comme lui contrôle les autres, on trouverait certainement des cadavres dans ses placards.
Le Tonnerre.
