

Deux dames fonctionnaires à la Banque Centrale du Congo, madame Mulengezi et sa consoeur Dimumba, ont fait l’objet d’une arrestation, sans raison valable, instiguée par le Chef de service de l’IGF, Inspection Générale des Finances, Jules Alingete Key.
Sont déplorables au plus haut degré, ses interventions irrégulières dans la chaîne des tâches relative aux dossiers financiers qui appellent l’implication à tour de rôle de trois entités que sont: l’Inspection Générale des Finances, le ministère des Finances et la Banque Centrale du Congo.
Jules Alingete Key, en sa qualité de Chef de service de l’inspection Générale des Finances, a en charge l’effectuation en amont des contrôles financiers des dossiers sus-évoqués.
Au cas où ces dossiers sont validés, les inspecteurs de l’IGF doivent passer le relais au ministère des Finances et à la BCC (Banque Centrale du Congo) pour qu’ils s’acquittent à leur tour de leur part dans la chose.
Dans certains dossiers où l’Inspection Générale des Finances avait déjà donné son aval, on a remarqué les réinterventions de l’inspecteur JAK, entendez : Jules Alingete Key, qui a réussi à perturber la chaîne des tâches dévolues aux autres institutions.
Le cas de l’arrestation de deux dames ci-haut évoquée est une illustration probante de la dite perturbation créée par monsieur le Chef de service de l’Inspection Générale des Finances.
Qu’est-ce qui s’est passé ?
Un dossier préalablement validé par les inspecteurs de l’IGF et qui était déjà en cour de processing au niveau de la BCC a été l’objet d’une solution de continuité, entendez : une rupture, par une simple injonction donnée par Jules Alingete, jetant ainsi l’anathème sur la procédure.
Pour mener à bonne fin son injonction, il va faire amener ces deux dames qui n’ont enfin agi que dans les limites du travail leur dévolu au niveau de la Banque Centrale du Congo.
Jules Alingete a donc mis, comme on dit à Kinshasa, du beurre sur les lèvres de ces deux dames.
S’il faut le dire en d’autres mots, c’est lui qui a mangé du raisin sec, et ce sont les dents de ces deux dames qui en sont aigries.
L’Inspecteur JAK, à en croire plusieurs témoignages, n’en est pas à sa première expérience.
Sa ruse a perturbé même les opérations économiques des investisseurs privés qui amènent des capitaux au pays et dont les comptes sont jusqu’ici saisis avec perte de crédibilité auprès des banques de la place.
Selon le CSFP, Comité de Surveillance des Finances Publiques, un organisme de la société civile, Jules Alingete aurait orchestré un réseau maffieux, profitant de sa position qui l’a aidé à se faire pousser des ailes, pour extorquer des fonds des sociétés privées, avec des preuves de transactions sombres et des détournements des fonds.
Rappelez-vous qu’en avril dernier ce comité de surveillance des finances publiques avait mis à nu les oeuvres de l’Inspecteur JAK au regard de ses implications dans des corruptions, des prédations des entreprises privées et des blanchiments de fonds.
Donc, ce sale comportement de Jules Alingete Key, voilà ce qui avilit l’image de l’Inspection Générale des Finances de la République Démocratique du Congo.
Le Tonnerre