

La Présidente du Conseil d’Administration de la Caisse de Solidarité Nationale et de Gestion des Catastrophes Humanitaires, CSN GCH en sigle, a, au cours d’une interview, fait un état des lieu de la dite Caisse.
Que se passe t-il au juste ?
À son arrivée à la CSN GCH, madame la PCA a trouvé cette dernière, non seulement en phase de démarrage, mais aussi dans une double difficulté administrative et financière très désastreuse, avec une ressource humaine hors mesure et des impacts sur le salaire des cadres et agents.
C’est alors que pour amélioration des traitements salariaux, la P.C.A. Gisèle Ndaya a eu à arrêter un nouveau budget.
C’est sur sa décision qui est allée dans le même ordre des choses que la Direction Générale de la CSN GHC a pu obtenir la construction d’un immeuble lui appartenant en propre.
En dehors des salariés , madame la PCA n’a pas laissée inaperçue la question de l’amélioration de la situation des victimes des catastrophes naturelles et autres aléas climatiques.
C’est alors qu’elle va mettre en place ce qui est connu être la la taxe humanitaire.
C’est dans les perspectives de la Caisse, qu’elle a réussi à mettre en place une commission d’experts en Fiscalité, en Finance et en droit, en vue de l’élaboration d’un projet de texte relatif à la dite taxe humanitaire, laquelle, à l’en croire, va permettre à accroître les ressources de la Caisse de Solidarité Nationale et de Gestion des Catastrophes Humanitaires. Ce qui permettra en même temps de mieux répondre aux énormes défis humanitaires qui guettent le pays.
Gisèle Ndaya exige la réactualisation du Cadre de Concertation Humanitaire en vue que soit assurée la bonne coordination des actions et interventions humanitaires dans ce secteur.
Madame la PCA a à l’heure actuelle du pain sur la planche au sujet de pas mal des choses qui ont élu domicile au niveau de la Caisse dont l’administration est placée sous sa présidence.
Par exemple, l’inexistence des antennes de la CSN GCH sur l’étendue de la République. C’est à dire qu’ en dehors de la Direction Générale, les antennes sont inexistantes et invisibles sur terrain.
Au sujet du traitement des agents, il y a lieu de souligner que ce dernier laisse à désirer. Certains Chefs de Division sont payés au titre d’Agents de Bureau de deuxième classe.
Des Directeurs sont, dans le même ordre des choses, sans rémunérations.
Ils passent des fins des mois sans être payés.
Les salaires sont sans lien avec les grades de gens. Tout se fait, comme disent les kinois, à la »bourouyeke ».
Ce que touchent cadres et agents à la CSN-GHC, peut-on l’appeler »salaire » ?
Lorsqu’un cadre touche 370 000 Francs, est-ce un salaire ou une indemnité de transport ?
Et pourtant la caisse existe depuis 2022 Sur décret de Jean-Michel Sama Lukonde, à l’époque Premier Ministre. Et c’est en 2023 qu’ont été installés son Comité de Gestion et son Conseil d’administration, par Modeste Mutinga, alors ministre en charge des Affaires sociales, Actions humanitaires et Solidarité nationale.
La Caisse de Solidarité Nationale et des Gestion des Catastrophes Humanitaires, faut-il la définir en quelques mots, est une caisse qui assure, entre autres, la réinsertion de la population qui a perdu son milieu légitime. C’est le cas des réfugiés, des retournés, des hospitalisés à cas graves et des personnes victimes d’autres cas de sinistres.
Elle contribue à la réhabilitation des infrastructures de base détruites par des catastrophes, cas des aléas climatiques et des inondations.
Elle a pour mission de mobiliser et canaliser tous les flux financiers et matériels nécessaires à la couverture des crises en République Démocratique du Congo.
Elle assure en plus la coordination des interventions et actions humanitaire, comme par exemple : pour assurer le leadership du gouvernement dans l’organisation de la reponse humanitaire, la Caisse doit coordonner toutes les activités liées aux interventions. C’est afin que soient évités le dédoublement d’activités et le gaspillage des ressources.
Le Tonnerre