

La République Démocratique du Congo se trouve à l’heure actuelle attaquée sur tous les fronts par ses ennemis qui se sont décidés de rouler à plate couture son économie, jusqu’à la réduire à sa plus plus simple expression.
La chose se passe au vu et au su de pas mal de Congolais : autorités comme commun des mortels y compris.
Beaucoup ont l’air de ne donner aucune impression de prendre en compte la mesure de ce danger auquel se trouvent exposés à la fois la nation et le peuple congolais.
Heureusement que lors de sa sortie médiatique, précisément au cours du briefing de presse qu’il a animé de façon conjointe avec le Ministre de la Communication et Médias, le Vice-Premier Ministre en charge de l’Économie, le Professeur Daniel Mukoko Samba, a eu à promettre l’expulsion très prochaine à tous ces opérateurs économiques étrangers qui se sont révélés à la fois inciviques et véreux sur le plan fiscal.
Parmi eux, il y a ceux qui se sont octroyé l’audace de jouer en même temps à la spéculation et à la majoration intempestive des prix sur le marché des biens et services en République Démocratique du Congo.
À en croire des informations que nous détenons de la part de plusieurs sources dignes de foi, la SOCIMEX, Société Commerciale d’Import et Export, que dirige un sujet Libanais du nom de Monsieur Ibrahim Issahoui, s’est révélée la plus experte en la matière.
Selon l’une de ces sources, riche en informations, la SOCIMEX se permet, en plus, le luxe de faire entrer en République Démocratique du Congo, par l’entremise des postes frontaliers du Kongo central, des produits avariés, sous des emballages renouvelés avec de fausses dates d’expiration.
C’est dans ce même ordre des choses qu’elle s’est arrangée à occuper plusieurs entrepôts au port de Matadi, où elle laisse pourrir délibérément ses invendus pour faire reposer le poids de cette responsabilité sur les épaules innocentes de l’ONATRA.
A Kinshasa, chaque jour qui passe, elle réajuste à la hausse les prix de ses produits comme bon lui semble et sans en tenir au préalable informé le ministère de l’Économie.
Notre journal a, lors de sa récente publication, dénoncé ces faits gravissimes sous un même langage que celui du VPM de l’Économie, qui s’est publiquement inscrit en faux contre ce genre des pratiques.
C’est à notre grande surprise que, Monsieur Ibrahim Issahoui, aussitôt après lecture de notre article y relatif, s’est permis le culot de proférer des menaces téléphoniques à l’endroit de notre Éditeur, avec des messages écrits allant dans le même sens.
Ce qui constitue, faut-il le signaler, un acte d’intimidation qui est à la fois une véritable atteinte à la liberté de la Presse et une violation flagrante du droit du peuple congolais d’être informé.
Cet homme qui se moque des Congolais, avec ses produits expirés et ses hausses des prix intempestives, oublie en même temps que la vérité n’a pas peur de menaces.
Il ne sait pas qu’en tant qu’investigateurs, nous en avons subi plusieurs et la vérité a toujours fini par triompher.
Autre fait : alors qu’il est en train de réaliser de gros bénéfices en République Démocratique du Congo par l’entremise de ces pratiques à la fois illicites et mafieuses, les prestataires congolais qu’il a embauchés chez lui, continuent à vivre pendant ce temps dans un calvaire qui ne dit pas son nom : salaires insignifiants, plus de 9 heures de travail par jour et sans couverture maladie, peu importe leurs quote-parts qu’ils ont au niveau de la CNSS, Caisse Nationale de Sécurité Sociale.
Qu’il soit dit sans mâcher les mots que si ce sujet Libanais est arrivé à ce niveau de nuisance contre les intérêts de la RDC, c’est parce qu’il bénéficie, dans l’ombre, de la complicité et surtout de la protection de certaines autorités politiques et policières Congolaises dépourvues de patriotisme.
Ce qui ne nous empêche pas d’avoir la ferme assurance que cette histoire prendra fin l’un de ces quatre matins, surtout s’il faut placer foi dans la politique salvatrice du Gouvernement Judith Suminwa.
Ce dernier, faut-il le témoigner, ne cesse d’afficher nuit et jour son ambition de changer de façon drastique les choses en République Démocratique du Congo.
Le VPM de l’Intérieur, celui de l’Économie ainsi que le ministre de la justice, avec sa politique de tolérance zéro en cours, sont priés de bien vouloir apporter leur soutien à l’ambition de madame le Premier Ministre, en vue que soit mis fin, une fois pour toutes, à cette fameuse histoire qui n’a que trop duré.
Dossier à suivre !
Le Tonnerre