




Dans leur mémorandum relatif à la tenue des élections sociales au sein de l’administration publique, le Secrétaire Général Frédéric Ndjawowolo de la FOSYFIN, Force Syndicale des Finances, ainsi que son homologue André Mabwisha, double Secrétaire Général de l’Union Syndicale du Congo et de la Dynamique des Syndicats des Finances, se sont retrouvés avec leurs camarades, jeudi 5 septembre, au CEPAS, à Kinshasa/Gombe, pour leur faire la restitution des démarches qu’ils ont préalablement entreprises à cet effet auprès du Vice-Premier Ministre en charge de la Fonction publique, Jean-Pierre Lihau.
À en croire le S.G. de la Force Syndicale des Finances, le VPM de la Fonction publique, en sa qualité d’autorité organisatrice de dites élections, avait reçu en bonne et due forme leur mémo qu’il avait par la suite soumis au Conseil des Ministres qui avait pris acte.
»Le VPM de la Fonction publique avait matérialisé la chose en donnant des instructions claires à sa Direction »Juridique et Contentieux » pour que soient organisées ces tant réclamées élections », a-t-il rendu compte.
Le S.G. Ndjawowolo a, dans le même ordre des choses, insisté sur le respect du chronogramme.
« Dans le Premier chronogramme, il était question de l’enregistrement des syndicats ; jusqu’à présent, il y a 220 syndicats enregistrés et d’ici le 5 septembre, nous attendons la publication des listes provisoires des syndicats candidats retenus pour la tenue de ces élections », a-t-il souligné.
Pendant ce temps, la proposition du retrait des cautions déjà versées a été rejetée à l’unanimité par l’Assemblée.
Dans sa prise de parole, à son tour, André Mabwisha, Secrétaire Général de deux autres syndicats : USC, Union Syndicale du Congo et DSF, Dynamique Syndicale des Finances, a exhorté ses camarades à bien vouloir braver la peur durant cette période de la pré-campagne.
Il a par la même occasion balayé d’un revers de la main l’existence irrégulière, à l’heure actuelle, des syndicats malettes qui excellent en plus dans le tribalisme et dans la distribution non justifiée des fonds à l’intention de ceux qui sont appelés à voter.
Après CEPAS, les réclamateurs ont fait leur cap vers les installations de la Fonction publique pour dépôt de leur mémorandum relatif à leurs instantes préoccupations que soient tenues, dans un bref délai, les élections syndicales au sein de l’Administration publique congolaise.
Cette rencontre, faut-il le souligner, s’était inscrite dans un même ordre de choses que la précédente qui avait eu lieu dans le Salon Rouge du Ministère des Affaires Étrangères.
Durant celle-là, ils avaient démontré »l’inaptitude » de l’INAP, entendez : »Intersyndicale Nationale de l’Administration Publique ».
Pour eux, cette Intersyndicale n’a plus sa raison d’être, surtout dans son format actuel.
Les bruits de leurs réclamations, étant parvenus aux oreilles du Vice-Premier Ministre, ce dernier a pris soin de leur déléguer son chargé en matière des contentieux qui a pu le recueillir en bonne et due forme.
L’homme, avant de partir, a rassuré aux concernés que d’ici peu tout sera mis en ordre et les élections auront bel et bien lieu.
La route vers ces tant attendues élections, faut-il le rassurer, est donc balisée. C’est au point que, à en croire la promesse du délégué du VPM, rien ne pourra plus entraver leur tenue.
Les syndicalistes promettent, si rien n’est fait dans le temps, de saisir et prévenir, cette fois-là, le Bureau de Organisation Internationale du Travail pour qu’il ne reçoive plus l’INAP, qui serait à la base de tout cet imbroglio.
Le Tonnerre