

La journée de lundi 28 octobre a été marquée par d’énormes difficultés de transport accompagnées de tracasseries policières qui ont mis à rude épreuve et très mal à l’aise les usagers du réseau routier de la ville-province de Kinshasa.
L’annonce de cette situation a été faite samedi 26 et dimanche 27 octobre par la voie de la radio et de la télévision, pour des raisons de précautions que devraient prendre les habitants de la ville de Kinshasa.
Mais seulement, voilà !, la plus grande partie de cette annonce préventive a été tombée le long du chemin.
À en croire certains de nos interviewés, c’était cause de l’absence de l’électricité à travers beaucoup de communes de Kinshasa.
Donc, l’information n’avait pas été largement diffusée et voilà ce qui n’a pas aidé les usagers des routes à savoir ce qu’a été le mot du gouvernement central pour la journée.
Beaucoup se sont vus surpris par cette situation embêtante qui les a accueillis le matin.
Les policiers de la circulation routière ont trouvé dans cet imbroglio, durant lequel ils ont réussi à mettre les bâtons dans les roues des automobilistes, l’occasion en même temps de s’empocher de l’argent bon gré, malgré.
Toutefois au cas où ils pouvaient avoir raison de se faire de l’argent pour des contraventions routières qui ne peuvent pas manquer dans ce genre de situations, la question serait de savoir : où est allé cet argent, parce qu’on ne les a pas vus établir les ‘factures » de la DGRAD, Direction Générale des Recettes Administratives, Judiciaires, Domaniales et de Participations ?
Dans ce même ordre des choses, le gouvernement, faut-il le souligner, devrait procéder à des semaines de sensibilisations avant de passer à l’action de cette mesure qui a eu l’air impopulaire ; impopulaire, parce que, beaucoup n’ont pas eu la latitude d’aller au service ; ce qui a constitué un manque à gagner énorme tant pour lui-même, des entreprises que des menages, allusion ici faite à ceux qui vivent au jour le jour .
Dans l’autre ordre d’idées, si l’on peut accuser le gouvernement de ne pas être en mesure de desservir la ville en électricité, il faut dire qu’il y a aussi la part des habitants de Kinshasa qui ne suivent pas des sessions d’informations, électricité ou pas électricité !
Ils préfèrent plutôt des divertissements du genre Novelas et autres films et pièces de théâtre qui vont dans le même sens.
Pendant ces temps, l’information passe inaperçue !
Le Tonnerre