
Le Conseil d’administration de l’ONATRA S.A. n’arrête de se substituer à la Direction Générale placée plutôt sous la charge du DG Martin Lukusa qui en assume la gestion quotidienne avec une tête bien posée sur les épaules.
Le Président du dit Conseil, à la base de cette substitution, continue à confondre le contrôle de l’Office, qui entre légalement dans le cadre de ses fonctions, avec une quelconque immixtion dans les affaires réservées de plein droit au Comité de gestion.
Il s’agit là d’une volonté sans fonction logique du Conseil d’administration de se muer en organe de gestion quotidienne de la société.
S’il faut les épingler à titre illustratif, vous trouverez à l’heure actuelle au sein de l’ONATRA des cadres de direction retraités qui y exercent les activités courantes, telles que les missions d’audit et d’autres tâches sans contrat dûment signé par le Directeur Général.
Ces personnes indésirables sont en train d’occuper en permanence les locaux de la société avec reception mensuelle des primes destinées à la couverture de la logistique des travaux des Comités spécialisés.
Sans s’opposer au fonctionnement de ces derniers, le Directeur Général fait cependant observer que ces gens sont en train de se charger d’exécuter, de manière illégale, des tâches non préalablement traîtées en Conseil et non préalablement sanctionnées par une décision de ce dernier.
Cette tendance qui prévaut au sein de l’ONATRA au moment actuel est en train, a-t-on remarqué, d’alourdir inutilement les charges du Conseil d’administration.
C’est ce qui avait même, se rappelle-t-on, conduit le Ministère du Portefeuille, il y a de cela quelques jours, à réduire la taille des Secrétariats de tous les Conseils d’administration des entreprises publiques.
Le Président du Conseil d’administration de l’ONATRA se permet d’aller plus loin dans ses persistantes immixtions jusqu’à donner des injonctions de paiement qu’il adresse au Directeur Général Lukusa pour le compte des fournisseurs qu’il choisit en aparté pour ses propres intérêts.
C’est pendant que la question du choix des fournisseurs ainsi que celle relative au paiement de leurs prestations sont une exclusivité réservée à la Direction Générale.
Cette implication du Conseil d’administration dans le choix des fournisseurs constitue donc, faut-il le dire tout haut, un défi énorme vis-à-vis de la bonne marche des affaires au sein de l’ONATRA.
Par cette sale conduite, le Conseil d’administration est en train de fouler aux pieds les prescrits du législateur congolais qui frappe sévèrement d’interdit, relativement à cette matière, l’immixtion du Conseil d’administration dans les tâches quotidiennes de gestion qui reviennent à titre exclusif au Directeur Général et, cela, en référence respectivement à l’article 487 de l’acte uniforme relatif aux sociétés commerciales et ainsi qu’à l’article 27 alinéa 1er des statuts de l’ONATRA S.A.
Via l’ignorance de cette disposition légale, le P.C.A. et son entourage, faut-il le souligner, font preuve d’une paresse intellectuelle hors pair.
Le Directeur Général Lukusa demeure pendant ce temps en train de veiller sur ces intentions malveillantes du P.C.A., qui ne se sentant pas à la hauteur de ses tâches, tient coûte que coûte à saper les efforts du Directeur Général qui vont plutôt dans le sens de mettre fin au lourd passif que la société a longtemps drainé vis-à-vis des banques et du personnel.
En manager avisé, faut-il le reconnaître, le DG Martin Lukusa a réussi à introduire au sein de l’ONATRA, malgré tous ces vents et marées, un modèle économique alternatif qui a permis à l’Office placé sous sa direction de réaliser des investissements importants dans le domaine immobilier en partenariat avec les privés.
Dans le même ordre des choses, suite à la baisse des activités liées à l’objet social de la société , Martin Lukusa a réussi à capitaliser quelques sites non occupés depuis des lustres, notamment via la construction des entrepôts modernes au port de Kinshasa qui reviendront totalemen à la société à l’issue du terme du bail convenu entre les parties.
Ces entrepôts, faut-il le relever, lui permettent à la fois de réaliser des recettes additionnelles, sans apports financiers, et de financer tant soit peu, sur fonds propres, de grands investissements.
C’est le cas, entre autres, de la réhabilitation et rénovation des quais 1 et 2 du port international de Matadi, de la construction des ouvrages d’art tout au long des chemins de fer et de la remise à neuf en cours de la voie ferrée Gare Centrale-Aéroport International de N’djili.
À mettre dans le même lot, le retapage du Centre Médical Spécialisé pour agents et cadres de l’ONATRA et leurs dépendants ainsi que la Maternité de Kauka, laquelle a été retenue par le Gouvernement de la République dans le cadre de la matérialisation de la politique de la gratuité de la maternité prônée par le Chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi.
Cette politique lukusienne qui a permis de réduire de façon significative la spoliation du patrimoine de l’ONATRA, par des prédateurs patentés, n’est pas de nature à plaire au Président du Conseil d’administration qui s’est fait révéler être à la base de la tant déplorée spoliation.
Le PCA, se voyant en train de perdre l’espoir de ses gains par cette intelligence mise en place par le Directeur Général Martin Lukusa, voilà ce qui va justifier sa décision, entre autres, de faire main basse sur le Camp Piocheurs de l’ONATRA situé sur l’avenue 24 Novembre.
C’est une longue histoire !
Le Tonnerre