Le Conseil d’Administration et la Direction Générale de l’ONATRA sont à l’heure actuelle à couteaux tirés, avec à la base une poignée de mauvaises intentions de la part du Président du dit Conseil résolu, dur comme fer, de semer du trouble dans la gestion du Directeur Général de cette grande entreprise, dans le dessein malveillant de freiner l’élan de son développement en cours.
La chose risque de dégénérer si les deux ministres sous la tutelle de qui est placé l’ONATRA, à savoir le VPM en charge des Transports ainsi que le Ministre d’Etat chargé du Portefeuille, ne prennent pas à bras le corps cette situation.
La pomme de discorde est née du fait que le Président du Conseil d’Administration, qui tient absolument à gérer au quotidien l’Entreprise, a réussi à transformer ses administrateurs en véritables mandataires actifs.
C’est au point d’avoir réussi à les doter des bureaux jusqu’à leur faire bénéficer des primes mensuelles.
Ce qui constitue une charge financière supplémentaire et inutile au moment où le Comité de gestion se casse en mille morceaux pour payer régulièrement et mensuellement l’ensemble du personnel.
A ce sujet, il nous revient que l’ONATRA ne réalise par mois que 5 millions de dollars américains de recettes, alors que la masse salariale mensuelle est de 5,2 millions USD.
Le PCA, qui connait à la perfection cette difficulté, veut, aussi paradoxal que cela puisse paraître, élargir à l’infini cette masse salariale, certainement dans le seul but de mettre en porte-à-faux les travailleurs avec le comité de gestion que dirige, d’une tête bien posée sur les épaules, le DG Martin Martin Lukusa Panu.
- Le PCA et ses zouaves en veulent au DG Lukusa .
Il n’est plus un secret pour personne au sein de l’Office National de Transport que le PCA en veut au Directeur Général, jusqu’à tenir à son départ de la Direction Générale de cet office.
Le péché commis par Martin Lukusa, c’est son combat qu’il mène nuit et jour contre le réseau mafieux qui s’était installé à l’ONATRA S.A.depuis des lustres et, cela, dans le contexte d’un pillage systématique de ses avoirs financiers, suivi d’une spoliation hors pair de son patrimoine immobilier.
Comment ce réseau maffieux fonctionnait-il ?
D’abord, le Président du Conseil d’administration se fabriquait des fournisseurs fictifs, sous forme de personnes physiques ou des PME qui n’existent pas et pire, qui ne fournissent rien en plus de ne rendre aucun service à l’ONATRA S.A., mais qui ont des factures avec des montants exorbitants à la Direction financière de l’entreprise.
Toutes ces factures, faut-il le souligner, sont réceptionnées, à l’insu et sans l’aval de la Direction Générale.
C’est de cette manière que ces gens ont eu à se remplir pleines les poches plusieurs décennies durant.
En sa qualité de Fils-maison, Martin Lukusa a su où frapper pour éradiquer cette pratique.
Parmi des agents trempés dans cette mafia, plusieurs furent attrapés la main dans le sac et révoqués.
Curieusement, ce sont ces agents voleurs, révoqués de l’ONATRA qui sont autour des administrateurs et du PCA pour saboter les efforts déployés par le Comité de gestion qui lutte plutôt nuit et jour pour redresser cette Entreprise publique.
Pour rappel, lorsque le Comité Martin Lukusa Panu arrive aux affaires, l’ONATRA S.A. avait 78 millions de USD de dettes auprès des banques commerciales.
Au moment où nous publions ces lignes, la dette est de 21 millions USD, soit 78 millions moins 57 millions.
Lorsque Martin Lukusa prend la Direction Générale de l’Office, il a trouvé des travailleurs retraités depuis 20 ans et qui sont restés sans toucher leurs indemnités de fin de carrière.
A cette époque l’ONATRA pouvait produire par mois entre 12 à 15 millions de dollars américains. Mais personne n’a daigné les payer.
À l’heure qu’il est, le Comité Lukusa est en train de réduire ces dettes sociales, de façon progressive, avec ses 5 millions de USD de recettes. Mais le PCA et sa clique ne se sont jamais posé la question de savoir : »comment la Direction Générale fait pour payer les salaires et les indemnités de sortie et en même temps réhabiliter et/ou moderniser l’outil de travail ‘.
En lieu et place de se poser cette question, il s’est plutôt fait entourer d’un groupe des Nekongo, qui pensent que l’ONATRA leur appartient, pour saper les efforts de Martin Lukusa qui visent le redressement de l’Office.
Il est à noter que tout ce qui se raconte autour de la gestion du Comité Martin Lukusa, n’est que de la pure intoxication orchestrée par le PCA, les administrateurs, ainsi que tous ces agents voleurs qui ont été révoqués.
Le Tonnerre
C’est pathétique ! Le monde est trop méchant surtout envers ceux qui veulent faire du bien! Martin lukusa panu est un patrimoine de l’onatra que nous risquons de perdre à cause des incrédules et des ivoiriens ( ne voient rien) .Je lui demande de continuer son bataille comme qui dirait : ils te feront la guerre mais ils ne vaincront pas !