
Simon Cong, homme d’affaires sino-congolais et propriétaire de l’hôtel Fleuve Congo à Kinshasa, est aujourd’hui dans le viseur de l’opinion publique. Connu pour ses liens étroits avec certaines figures politiques de la RDC, il est aussi à la tête de la société Sopeco, gestionnaire des péages de la route nationale numéro 1 entre Matadi et Kinshasa depuis maintenant quatre ans.
Malgré les recettes substantielles générées quotidiennement par cette route stratégique, l’état de transparence autour de ces fonds reste flou. Les usagers et les citoyens s’interrogent : où part l’argent collecté ? Qu’en est-il de l’entretien régulier de cette voie pourtant vitale pour l’économie nationale ?
Plus préoccupant encore, Simon Cong ne se limite pas à la gestion des infrastructures routières. Il détient également des intérêts miniers au Katanga, renforçant ainsi les appels à un audit global de ses entreprises et de ses activités financières. Face à l’absence de reddition de comptes, les voix s’élèvent pour demander des explications et exiger des mesures de transparence.
L’heure est venue pour Simon Cong de rendre des comptes. Le peuple veut savoir. Et nous reviendrons avec plus de détails.