La situation devient insupportable. Alors que le Président Félix Tshisekedi multiplie les efforts pour améliorer les conditions de vie des Congolais, la Société Nationale d’Électricité (SNEL) agit comme un boulet qui ralentit toute avancée. En 2025, il est inconcevable que des millions de Congolais vivent encore dans le noir, sans électricité, avec des coupures incessantes qui paralysent les ménages, les hôpitaux, les écoles et les entreprises.
À Kinshasa, la capitale même du pays, l’obscurité est devenue une norme. Chaque pluie entraîne son lot de drames : câbles arrachés, électrocutions, courts-circuits, maisons incendiées… La SNEL ne se contente pas de ne pas fournir l’électricité, elle devient une menace directe pour la population. Où est passé le sens de responsabilité du comité directeur ? Où sont les solutions promises par son Directeur Général ? Visiblement, ce dernier n’est pas à la hauteur de ses responsabilités. Son incompétence est manifeste, et son silence assourdissant.
Pire encore, pendant que les Congolais vivent dans le noir, les infrastructures routières, elles, s’effondrent sous l’effet des pluies. Les boulevards autrefois symboles de la modernité congolaise sont aujourd’hui criblés de trous béants, véritables pièges mortels pour automobilistes et piétons. L’érosion ronge les quartiers, emportant les maisons et les espoirs d’un avenir meilleur.
Pourtant, le gouvernement central, conscient de la gravité de la situation, débloque régulièrement des fonds importants pour faire face à ces défis. Des efforts sont faits au plus haut niveau pour restaurer l’ordre, réhabiliter les infrastructures et assurer un accès stable à l’électricité. Malheureusement, ces initiatives se heurtent à une mauvaise gestion sur le terrain, où la corruption, l’incompétence et l’absence de suivi sapent l’efficacité des actions engagées.
Il est temps que des mesures sévères soient prises. La SNEL a besoin d’un électrochoc : un audit sérieux, des sanctions exemplaires, et surtout un renouvellement complet de sa direction. Trop de vies ont été perdues à cause de leur négligence. Trop d’opportunités économiques sont gâchées par leur inaction.
Les Congolais, les Kinois en particulier, en ont assez des promesses. Ils réclament des résultats. Le changement doit commencer par la fin de l’impunité.
