
Lundi 20 janvier marquera l’investiture de Donald Trump, celui qui a réalisé l’un des plus grands retours dans l’histoire de la politique américaine. Réputé pour son caractère imprévisible, le nouveau locataire de la Maison-Blanche a très peu évoqué l’Afrique lors de sa campagne, préférant se présenter comme le défenseur de la grandeur des États-Unis, qu’il considère avoir été affaiblie par le rôle de “gendarme du monde” imposé à son pays.
Selon plusieurs observateurs, le président milliardaire se penchera certainement sur les questions africaines, mais avec retenue, contrairement aux administrations précédentes. Trump souhaiterait autonomiser les États africains, notamment pour limiter le flux d’immigrants illégaux vers les États-Unis.
Pour ceux qui espèrent des changements dans la gestion des conflits en Afrique, il convient de rester prudent. L’administration Trump semble prioriser des enjeux tels que la guerre en Ukraine et les conflits au Moyen-Orient. Par conséquent, des conflits comme ceux en République démocratique du Congo ou au Soudan pourraient ne pas figurer parmi les priorités de cette nouvelle présidence.
Christian Zeus Ilunga