Alors que la République Démocratique du Congo traverse l’une des périodes les plus critiques de son histoire récente, il est devenu impérieux de prendre des mesures fortes pour préserver la stabilité nationale, en particulier dans la capitale, Kinshasa. Le climat actuel, marqué par des tensions politiques, des infiltrations suspectées et des discours incitatifs à la haine ou à la désobéissance, exige une réponse rapide et ferme : la proclamation de l’état d’urgence.
Kinshasa, poumon politique et administratif de la nation, ne peut pas devenir un terrain fertile pour les ennemis de la République. Des figures connues, anciennement respectées mais aujourd’hui démasquées, telles que Joseph Kabila et Moïse Katumbi, tiennent des propos qui non seulement sapent l’autorité du chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi, mais renforcent aussi indirectement les stratégies des groupes rebelles. Ces individus, qui n’ont rien apporté de concret au développement de la RDC, se permettent aujourd’hui de critiquer ouvertement le Président, alors que dans les zones occupées par les rebelles, les habitants vivent sous la terreur, dans l’interdiction formelle de prononcer la moindre critique.
L’hypocrisie est flagrante. À Kinshasa, des personnes aux liens douteux avec les rebelles vivent librement, bénéficient d’une liberté d’expression qu’eux-mêmes ne toléreraient jamais dans les zones sous leur influence. Ils communiquent, organisent et peuvent transmettre des informations sensibles aux ennemis de la paix. Ces infiltrés potentiels représentent un danger réel pour la sécurité de la ville et de ses habitants.
L’état d’urgence à Kinshasa ne serait pas une atteinte à la démocratie, mais un bouclier contre les menaces internes. Il permettrait de restreindre les mouvements suspects, de surveiller de près les individus aux affiliations douteuses, et de renforcer la sécurité autour des institutions clés. Ce n’est pas une mesure contre le peuple, mais pour le peuple. Le président Félix Tshisekedi lutte sans relâche pour restaurer l’intégrité territoriale et la souveraineté de notre pays. Il est temps que nous soyons à ses côtés, unis, vigilants et responsables.
L’avenir du pays ne se joue pas sur des ambitions politiques personnelles ou sur des querelles idéologiques. Il se joue sur notre capacité collective à défendre la République contre ses ennemis visibles et invisibles. La RDC restera longtemps après le départ de tout président, mais ce que nous faisons aujourd’hui déterminera le Congo que nous laisserons à nos enfants.
Aimons notre pays, défendons Kinshasa. L’état d’urgence n’est pas une option, c’est une nécessité. Le tonnerre.
