Gestion catastrophique, détournement des dépôts des clients et de la subvention de l’Etat, surfacturation des travaux de réhabilitation du siège administratif à Kinshasa-Gombe, absence des fonds de roulement et exclusion à la chambre de compensations, la CADECO se meurt et la situation socioprofessionnelle du personnel se dégrade au jour le jour.
Ne pouvant plus voir cette mégestion perdurer, l’intersyndicale de la CADECO s’est résolue de saisir le Président de la République pour la deuxième fois afin de lui faire part du cri de détresse des agents et cadres de cette institution financière nationale créée depuis l’époque coloniale.
Dans sa correspondance n° CDC/INTERSYND/006/11/2024, l’intersyndicale de la CADECO rappelle au Chef de l’Etat, que malgré ses instructions fermes, à travers son Directeur de Cabinet, aux Ministres des Finances et du Portefeuille pour trouver une solution définitive à la situation désastreuse que connait la Caisse Nationale d’Epargne depuis le 6 août 2024, rien n’est fait.
Raison pour laquelle l’Intersyndicale a décidé de s’en remettre à l’arbitrage suprême du Président de la République, seule autorité capable de mettre fin à la médiocrité qui a élu domicile à la direction générale de la CADECO.
À noter que dans la même correspondance, l’Intersyndicale rend également responsable l’actuel Conseil d’Administration et son Président du malheur des travailleurs.
C’est ainsi que si rien n’est fait pour remplacer le Président du Conseil d’Administration et le Directeur Général, Madame Juliette Mbambu Mughole par des technocrates, de préférence, par des fils maison, les travailleurs de la CADECO se préparent à descendre à la Présidence de la République un de ces quatre matins pour un sit-in, jusqu’à ce que des réponses idoines seront données à leurs différentes revendications.
Comme on le voit, plus personne ne veut de cette femme à la tête de la CADECO, sauf son parapluie politique et sentimental qui serait le Président d’une des grandes institutions de la République.
