
D’aucuns observent avec attention, ces derniers temps, l’immense activité politique menée par les évêques catholiques membres de la Conférence Épiscopale du Congo (CENCO), et deux Pasteurs de l’Eglise Protestante (ECC).
Alors qu’on les attendait associer leurs voix à celle du Gouvernement pour dénoncer et condamner l’invasion de la République Démocratique du Congo par les troupes rwandaises, ces hommes de Dieu avec à leur tête le Cardinal Fridolin Ambongo, ont choisi d’initier une démarche totalement inutile, qui ne donnera aucune solution capable de résoudre la crise sécuritaire délibérément provoquée par Paul Kagame à l’Est du Congo.
Actuellement, il n’existe pas de crise politique ni institutionnelle en République Démocratique du Congo. La majorité gouverne, l’opposition existe, siège au sein du parlement et des assemblées provinciales et critique la gestion du pays par le pouvoir ; et donc, le jeu démocratique en RDC se fait. D’où la question que se posent plusieurs congolais, qui veulent savoir à quoi servirait un énième dialogue intercongolais, si ce n’est pour justifier l’entreprise macabre de Paul Kagame et faire triompher sa rethorique selon laquelle la guerre à l’Est serait un conflit congolo-congolais.
Comme on pouvait s’y attendre, le Parti présidentiel, l’UDPS, ne souscrit à cette démarche de la CENCO et de l’ECC. Car, pour ce Parti, il s’agit d’une démarche narquoise de certains prélats catholiques qui n’ont jamais caché leur antipathie vis-a-vis du Chef de l’Etat et des institutions du pays.
Dans sa déclaration politique rendue publique le mardi 11 février 2025, l’UDPS fait savoir que le règlement de la crise sécuritaire dans l’Est de la RDC se fera dans le cadre du processus de Luanda et celui de Nairobi. Par conséquent, il ne peut y avoir un autre processus interne visant à blanchir Nangaa et sa bande des terroristes à la solde du Rwanda.
Le Tonnerre