
Le programme phare du premier quinquennat de Félix Tshisekedi et qui fera de lui un grand Président de l’histoire politique de la République Démocratique du Congo, c’est bien la gratuité de l’enseignement qui a permis de ramener dans le circuit scolaire un peu plus de 4 millions d’enfants congolais. Cette action a d’ailleurs eu des échos favorables à l’international, ce qui justifie l’appui technique et financier du PNUD et de la Banque Mondiale à ce programme.
Dans le pays par contre, on a vu l’église catholique ainsi que quelques milieux maffieux se mettre vent debout pour combattre cette réforme bénéfique pour les enfants issus des familles modestes.
Le Chef de l’Etat, pour faire face à la résistance des catholique, a récupéré le Ministère de l’Education Nationale et Nouvelle Citoyenneté, et confié la gestion à un cadre de l’UDPS, son Parti politique, dans le but de consolider cette réforme, du reste constitutionnelle.
En effet, lorsque le professeur Tony Mwaba prend les rênes de ce portefeuille ministériel, on verra quelques temps après la gratuité de l’enseignement se mettre effectivement en place, partout à travers le pays. Dans cette lutte, Tony Mwaba a eu la sagesse de s’appuyer sur un technicien chevronné de l’enseignement, l’Inspecteur Général de l’Education Nationale sortant.
Tout dernièrement, lors de son passage sur la Radio Top Congo, on a vu Mgr Nshole cracher sur la gratuité de l’enseignement qui selon lui, est une mesure qui a sacrifié la qualité de notre système éducatif. Ce prélat est allé jusqu’à mentir, en disant qu’aujourd’hui, il existe en RDC des classes avec 350 élèves. Une véritable campagne de diabolisation qui vise à faire échec à ce programme phare du Président Félix Tshisekedi.
Alors que cette guerre était loin de se terminer, l’UDPS de Kabuya a décidé de bouffer ses propres fils, pour abandonner ce secteur stratégique entre les mains des inconnus et autres mercenaires.
Aujourd’hui, au moment où nous couchons ces lignes, l’UDPS doit savoir que l’enseignement est de nouveau entre les mains des Kabilistes, ceux qui ont perdu leurs avantages à cause de la gratuité de l’enseignement, et des gens proches des catholiques. Et que celui qui, au sein de l’UDPS, a proposé au Chef de l’Etat le changement à la tête du Ministère de l’Education Nationale et Nouvelle Citoyenneté, ainsi qu’au niveau de l’Inspection Générale de l’Education Nationale, assume la responsabilité du désordre présentement observé dans ce secteur ; lequel désordre menace dangereusement la poursuite de la gratuité de l’enseignement primaire.
Pour la petite histoire, lorsque Madame Raissa Malu arrive à la tête du Ministère, elle décide de balayer d’un revers de la main tout ce que le Professeur Tony Mwaba avait construit.
En second, elle se fait entourer des Kabilistes purs et durs, précisément tous ceux qui ont travaillé avec le tristement célèbre Maker Mwangu.
Le Directeur de Cabinet de Mme Raissa Malu qui est son cousin maternel, un Kabiliste du sang ; la Dircaba est la fille biologique de Maker Mwangu, le Conseiller numérique, venu des États-Unis est le fiancé de la Dircaba,Fille de Maker… Ils sont tous là, les anciens membres du cabinet de M Mwangu.
Et c’est ces gens qui travaillent en connivence avec l’Inspecteur Général Hubert Kimbonza Sefu, récemment nommé à ce poste, pour mettre sens dessus sens dessous le secteur de l’enseignement, et ainsi cracher sur tous les efforts entrepris par le Chef de l’Etat en vue d’améliorer tant soit les conditions de vie et de travail des enseignants, et l’accès facile des enfants congolais au système éducatif national. Signalons qu’il se vit une chasse à l’homme à l’I.G.E-N, tous ceux qui ont collaboré avec l’ancien I.G sont mis à la porte sans aucun motif, voire la sécurité.
Et c’est cette équipe qui va pousser Madame Raissa Malu à signer, en date du 23 octobre 2024 un arrêté ministériel n° MINEDU-NC/CABMINETAT/018, portant désignation et affectation des Inspecteurs Principaux Provinciaux (IPP) de l’Education Nationale et Nouvelle Citoyenneté.
Compte tenu des irrégularités qui ont entouré ces désignations, ainsi que les protestations des jeunes Inspecteurs recrutés qui attendaient leurs affectations, la Ministre a décidé de suspendre l’exécution de cet arrêté, en vue d’y voir un peu clair.
Sans que la Ministre ne puisse terminer l’examen de ce dossier, l’Inspecteur Général a commencé à notifier les IPP en vertu de l’arrêté en suspension, sur instruction du Dircab de la Ministre d’Etat.
Malheureusement pour ces deux mafieux, de façon informelle, chaque IPP connaissait déjà qui était désigné et quelle était son lieu d’affectation.
Ce qui est grave ici, au lieu que l’IG Kimbonza et le Dircab de la Ministre s’arrêtent à se servir de l’arrêté original, ils iront jusqu’à scanner cet arrêté, faire usage de faux et faux en écriture en y insérant et remplacer les noms des personnes qui n’étaient pas nommées.
Indubitablement, cela n’a pas arrangé ceux dont les noms étaient bel et bien repris dans l’arrêté original de la Ministre d’Etat Raissa Malu, à côté de leurs provinces éducationnelles d’affection.
C’est le cas de l’IPP Mukendi Bukasa François qui a été reconduit et gardé dans la province éducationnelle de Kwango 1, mais que l’IG Hubert Kimbonza Sefu à décidé de le remplacer par l’IPP Kabakisa Mukene Simon Pierre à qui ajouté un bonus du prénom François, sur le faux arrêté, qui, lui, devrait partir à la province éducationnelle de Tshuapa 2.
C’est le cas également de la province éducationnelle du Nord-Ubangi qui a subi le même sort.
Après vérification, on s’est rendu compte qu’effectivement le document utilisé par l’Inspecteur Général pour lancer ses notifications illicites est un véritable photoshop, qui a été réalisé, à en croire notre source, par un de ses collaborateurs, spécialiste dans ce domaine. On nous renseigne que, par le passé, ce collaborateur de l’inspecteur Général était pris en flagrant délit de falsification des arrêtés et commissions d’affectation et, par conséquent, sanctionné par l’ancien Inspecteur Général Djamba.
Outre celui- là, il y a l’Inspecteur Général Adjoint, Jean-Claude Ndengo Nghonvo qui fut radié de l’Inspection Générale pour vente des malles des items de l’examen d’État à certains Coordinateurs et préfets des écoles. Curieusement, ce sont tous ces maffieux à qui Raissa Malu a donné du travail et qui constituent aujourd’hui l’entourage de l’IG Kimbonza.
- La Ministre et l’Inspecteur Général de l’Education Nationale traduits en justice.
Aujourd’hui, il n’y a plus de doute là-dessus, l’arrêté n° MINEDU-NC/ CABMINETAT/018 du 23 octobre 2024 a été scanné, trafiqué par l’Inspecteur Général Hubert Kimbonza Sefu, et bien avant suspendu d’exécution par la Ministre Raissa Malu elle-même. Logiquement, un tel document ne peut plus produire des effets.
Raison pour laquelle, l’Inspecteur Principal Provincial du Kwango 1, François Mukendi Bukasa, victime des effets néfastes de cet arrêté, s’est résolu de saisir le Conseil d’Etat en annulation de ce fameux arrêté.
Sa requête introduite le vendredi 6 décembre 2024 près la greffe du Conseil d’Etat, Section du Contentieux, a été jugée recevable et le certificat du dépôt d’une requête lui a été délivré.
Une deuxième affaire, c’est celle en pénale contre l’Inspecteur Général Hubert Kimbonza Sefu, ce dernier accusé de Faux et usage de Faux en écriture, toujours par l’IPP François Mukendi Bukasa.
Il importe cependant d’alerter les autorités compétentes que, pour son courage, son patriotisme ainsi que son souci de ne pas voir le désordre s’installer dans le secteur de l’enseignement, l’IPP Mukendi est sous la menace des maffieux qui sont aux commandes de l’Inspection Générale de l’Education Nationale et Nouvelle Citoyenneté.
Pour l’intimider et l’obliger à retirer ses plaintes déposées auprès des instances judiciaires, une action disciplinaire est ouverte à son encontre depuis le vendredi 06 décembre 2024.
On nous signale également que l’IG Kimbonza Sefu aurait envoyé deux de ses hommes à Kenge entre autre le coordon de l’I.G avec, dans leur gibecière, la somme de 27 millions de Francs congolais, pour tenter de corrompre le Magistrat instructeur et obtenir le classement sans suite de cette affaire.
Dossier à suivre
PDJ