

Les déchets plastiques ne cessent de joncher les rues de la ville de Kinshasa où foisonnement des usines de fabrication des boissons embouteillées dans du plastique sans aucune politique de recyclage ou de réemploi.
Non contents de les voir seulement joncher les rues de la capitale, la plupart des consommateurs kinois de ces boissons en plastique, après consommation, ils se plaisent à jeter l’emballage dans des cours d’eau.
Les rivières à Kinshasa, parmi la douzaine que compte la ville, sont devenues des déversoirs de ces matériaux organiques de synthèse, au point que leurs eaux ont, à l’heure actuelle, l’air »plastifiées’.
Ces matériaux jetés dans les rues et les cours d’eaux sont les symboles d’une société de consommation à outrance ainsi que d’une pollution visuelle qui ne dit pas son nom. Leur dangerosité siège dans leur caractère non-biodégrable, allusion faite à leur impossibilité de se dégradér.
Il faut souligner à ce niveau que, ces matériaux organiques de synthèse, s’ils ne sont pas bio-dégradables, mais ils sont quand même soit recyclables ou soit réemployables.
Voilà ce qui justifie le sens du contrat que Monsieur Forrest, conscient des enjeux, vient de signer avec le Gouvernement congolais. Ce contrat, faut-il en parler en grosso modo, relève d’un projet qui se charge de ramasser tous ces déchets plastiques dont les uns jonchent les rues de Kinshasa et dont les autres ont pour dépotoirs les rivières de la capitale congolaise. L’ idée pour Monsieur Forrest, c’est de les traiter en bonne et due forme et de les transformer en énergie et engrais.
Il est donc question, faut-il le reconnaître, d’un recyclage valorisant. C’est selon qu’il partira de ces matériaux récupérés pour en faire un produit de plus haute valeur et, dans le cas d’espèce : ces énergies et engrais.
Toutefois, si l’on peut quand même se permettre de se poser une question à ce niveau, elle serait celle de savoir : »Qu’est-ce qui justifie la persistance de ces matériaux dans les rues et rivières de Kinshasa, alors que Kinshasa Bopeto, lors de sa mise en place, avait promis de mettre fin à cette histoire? »
Quelles sont les techniques et méthodes que va utiliser Monsieur Forrest pour ne pas que la même chose continue ?
En attendant qu’il nous le révèle, le journal Le Tonnerre dit »coup de chapeau à ce grand entrepreneur belge de grande renommée et plein d’initiatives.
LE TONNERRE