Qui protège le DG de la SNEL ?

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Nommé pendant le régime Kabila durant lequel il était toujours très proche de Kalev, ancien administrateur de l’Agence Nationale de Renseignement, ANR, le Directeur Général en exercice de la Société Nationale d’Electricité continue à s’éterniser à son poste. Cela, malgré le vent de nouvelles nominations qui vient d’avoir lieu, alors que les mandataires d’autres entreprises qui ont presté mieux que lui ont été virés !
C’est pendant que, à en croire les témoignages qui fusent de partout, l’homme fait preuve, chaque jour qui passe dans le cadre de sa gestion, d’une incompétence notoire avec ses impacts sur la distribution de l’électricité chez les abonnés.
A l’arrivée du Président Félix-Antoine Tshisekedi, nombreux sont ceux qui s’attendaient à voir ce mauvais travailleur éjecté de sa chaise de Directeur Général, pour justement son incompétence ci-haut évoquée. Mais, curieusement, malgré les plaintes de la population, l’homme continue à persister.
L’on se rappelle même du tollé général de désapprobation dont il a été deux fois objet, en premier lieu, en présence du Chef de l’Etat lui-même lors de son passage à Kinsuka.
Sa deuxième désapprobation en public, l’homme dont il est ici question l’avait subie à Kisangani, devant la Première dame Denise Nyakeru, se rappelle-t-on.
Malgré cette double désapprobation, ce chef coutumier de la SNEL, faut-il ainsi le qualifier, vu sa durée à ce poste qui va bientôt totaliser 8 ans, continue de plus en plus à se renforcer, alors que, sur le plan de la compétence, il existe au sein de la Société Nationale d’Electricité des gens meilleurs que lui.
Sur celui du climat du travail qui plane à l’heure actuelle sur la SNEL, il existe des plaintes faisant état de la prévalence, entre autres, de l’injustice, de la haine, d’une mauvaise foi hors pair, des règlements de compte et d’autres choses semblables, surtout à l’encontre de ceux qui ont eu à postuler au niveau du COPIREP qu’il considère désormais comme ses adversaires, alors qu’ils l’ont fait sur appel à candidature.
Beaucoup parmi eux se retrouvent sans affectations et au lieu de les affecter, il les envoie suivre des formations qui finissent par les placer nulle part. Et pour parer à cette oisiveté forcée à laquelle il les a assujettis, ces cadres, on les voit déambuler à travers les hôtels de Kinshasa à ‘’ne rien faire’’.
C’est au point qu’il y a lieu de se poser plusieurs questions à la fois : ‘’Qui est derrière cet homme ?’’. ‘’Est-ce le Premier-Ministre, le Ministre d’Etat au Portefeuille ?’’. ‘’Est-ce celui des Ressources hydrauliques, comme ils sont tous de l’espace katangais ? ‘’. ‘’Fait-il des rétrocessions quelque part et à qui ?’’.
Des soupçons de réponses à ces questions nous ont été fournis par certaines sources, mais pour des raisons professionnelles, d’éthique et de déontologie, nous avons trouvé mieux de procéder d’abord aux investigations comme nous l’avons toujours fait.
Les témoignages recueillis parmi certaines personnes proches de ce Directeur Général contesté, Jean-Bosco Kayombo, pour le citer en clair cette fois-ci, font état de son enrichissement illicite ainsi que celui de sa famille et de ses quelques proches collaborateurs. Ces enrichissements, faut-il le souligner, pose obstacle à la compréhension de pas mal de congolais, étant donné leur incompatibilité avec son salaire, peu importe d’autres avantages à son actif. Parlant de son salaire, la révélation de l’honorable député national Léon Nemba Lemba, faite dernièrement, fait état de celui-ci comme s’élevant à plus ou moins 45 000 $.
Dans l’ombre de la libéralisation du secteur de l’électricité, on voit la main noire de cet homme à la tête de la SNEL en train de vendre du courant aux sociétés minières au nom d’autres sociétés dont il est actionnaire, à en croire plusieurs sources. Ces sociétés utilisent à la dérobée les poteaux de la Société Nationale d’Electricité sous prétexte qu’elles importent leur courant de l’étranger.
Même les paiements des contentieux avec Tenke Fungurume restent un mystère sans que l’IGF en dise quelque chose.
Nous y reviendrons !
Le Tonnerre
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