
Le dossier Forages qui ne cesse de faire couler l’encre et la salive dont ceux des autorités judiciaires chez qui ce fameux dossier, le voilà arrivé à son paroxysme.
François Rubota, ex-Ministre d’Etat en charge du Développement rural, et Mike Kasenga, entrepreneur ayant gagné ce fameux marché, sont, au moment où nous parlons, entre les quatre murs du Centre Pénitentiaire et de Rééducation de Makala.
Ce qui ne les ont pas empêchés, hier, d’entrer en
confrontation judiciaire pour la toute première fois avec l’homme d’affaires Amadou Diaby, le fameux Congolo-Guinéen, qui n’est plus à présenter.
Tout s’est passé au sein de l’office du Procureur Général près la Cour de Cassation, durant une très longue comparution à l’issue de laquelle, les deux détenus ont rejoint leurs cellules de la commune de Selembao.
C’est pendant que Monsieur Diaby et l’ex-Directeur Général de la Passation des marchés ont regagné chacun son domicile.
Le procès a été renvoyé pour ce jeudi 25 juillet, où il est également attendu la présence de Monsieur Samba Batshili dont l’absence aurait trouvé son »prétexte » dans sa quelconque atteinte par la Covid-19.
L’entrepreneur Etienne Mike Kasenga promet de révéler les quatre vérités à l’intention de la Cour, ce jeudi 25.
Il a juré, « main sur la parole de l’écriture », de livrer tous les forages à la fin de ce mois en cours.
Pendant ce temps, un groupe de personnes tant physiques que morales sont en train de s’acharner contre Nicolas Kazadi qu’elles veulent voir coûte que coûte être déclaré coupable.
Elles sont sans savoir que Nicolas Kazadi n’est pour rien dans cette affaire.
Elles ignorent que s’il peut y avoir une relation entrela justice congolaise et Nicolas Kazadi, ça sera pour de simples raisons d’instruction et non pour celles liées aux poursuites judiciaires.
Ils ont, il n’y a pas longtemps, accusé l’ex-Ministre des Finances d’avoir voyagé en Europe en guise d’une fuite en avant pour brouiller les pistes et dissimmuler les preuves de ce dossier.
Et maintenant que le voici retourné au pays, elles ont changé de narratif.
Elles se disent non contentes de le voir humer l’air frais de la liberté.
Pour eux, Nicolas Kazadi doit coûte que coûte être arrêté, sans même qu’il ne soit entendu.
Alors que même quelqu’un accusé comme meurtrier, comme qui dirait l’un de nos artistes musiciens dans l’une de ses chansons, a droit à une présomption d’innocence.
Le Tonnerre