
Pembe Bopinga est écrivain, conteur, parémiographe et Président National du parti politique nationaliste dénommé » Action pour le Développement de la Nation Congolaise, ADNC en sigle.
Dans sa réflexion qu’il nous a fait l’honneur de partager avec nous et durant laquelle il intervient en sa qualité d’Africaniste, il révoque en question l’idéologie de Kemi Seba, son homologue panafricaniste béninois doublé de suprémaciste noir.
» Je ne partage pas ce genre de panafricanisme prôné par mon homologue Kemi Seba, tout comme je n’épouse pas totalement son idéologie. Mais, je soutiens sa lutte contre la domination occidentale, contre l’exploitation de l’Afrique par les puissances impérialistes », a-t-il coupé la poire en deux, avant de poursuivre son fil d’idées :
» Par contre, ce qui me dérange et me désole, c’est la naïveté dont a fait preuve Kemi Seba et, je me pose la question de savoir : « d’où lui est venu à l’idée de croire que la France était ou est une démocratie ? ».
À en croire Pembe Bopinga, »un pays qui adoube les coups d’État de la Guinée Conakry, du Tchad, qui vilipende ceux du Burkina Faso et du Mali, et qui s’est même prêtée volontairement à être le premier pays européen qui va financer l’Ukraine avec les intérêts des avoirs russes, en violation manifeste et éhontée du droit international et de la propriété privée, ne peut jamais être catégorisé comme pays démocratique ».
» Que dire d’autres ? Macron échoue aux élections européennes, dissout l’Assemblée, échoue une nouvelle fois aux législatives, mais refuse d’en tirer toutes les conséquences démocratiques en laissant le nouveau front populaire gouverner, au nom de ce que l’extrême gauche, tout comme l’extrême droite, ne peut diriger la France, à cause de leur antisémitisme » , révèle-t-il.
Il se demande en plus »Mais pourquoi hypocritement les laisser compétir? »
» Plus récemment, nous avons assisté avec stupeur à l’interpellation ainsi qu’à la mise sous contrôle judiciaire du russe Pavel Durov, patron de Telegram, en dehors de toute règle de droit, parce que la France veut absolument obtenir les codes de son algorithme, en pensant pouvoir pénétrer les secrets de l’armée russe », fait-il savoir.
C’est sans faire allusion aux procès des biens mal acquis, dont les seules motivations, souligne-t-il, ne sont pas loin de ressembler à la confiscation des biens des pays africains.
C’est selon que, foi sur ses propos, les biens des africains saisis ne leur sont jamais restitués, mais plutôt aux ONG françaises.
»Quelle escroquerie ! », s’exclame-t-il avant de relever les révélations de Robert Bourgi sur les pratiques peu reluisantes de la classe politique française, toutes tendances confondues.
Pour lui, un tel scandale passé sous silence comme si rien n’était, constitue un facteur de trouble.
»Les intellectuels africains dans une posture de courbette, de lâcheté ont préféré, que dis-je?, ont plutôt choisi de faire profil bas, alors que pour les mêmes faits, ils jacassent, piaillent, cacabent et traitent avec virulence leurs chefs d’État de noms de tous les oiseaux comme : »lntellectuels africains serviles », ‘bande de nègres de service », »esclaves de maison » et la liste n’est pas exhaustive.
» Subissant le chantage des autorités hôtes et protégeant leurs statuts de réfugiés, ils ont perdu toute crédibilité en montrant qu’ils ne sont pas différents de ceux qu’ils combattent », déplore-t-il, avant de se poser la question : »Qui osera traiter les présidents français de corrompus, de dictateurs ou de hors-la-loi? ».
Pembe Bopinga se dit désolé de ne trouver personne, parmi les Africains, capables de parler à haute voix de la sorte à l’intention des Chefs d’État français.
» En tout cas personne, car ils n’ont ni le courage, ni la détermination, encore moins l’étoffe d’Ibrahim Traoré, ni celle d’Assimi Goïta, encore moins celle d’Abdourahamane Tshiani », déclare-t-il.
« Cependant, lorsqu’on les entend répandre leur venin, leur aigreur, leur frustration contre les dignes fils d’Afrique, qui ont plus préféré la liberté dans la pauvreté que l’esclavage dans l’abondance, il y a lieu de s’offusquer, de pleurer sur le sort de notre cher continent, vu le contingent des traîtres en préparation en Occident collectif », parole de regret du Panafricaniste.
»Pour revenir à Kemi Seba, je reste dubitatif. Comment a-t-il pu se laisser berner sur le bla bla bla État de droit? Comment n’a t-il pas vu que l’Europe ne se cache plus de sa dictature, en s’accommodant des règles favorables, et en violant celles qui les dérangent? Comment Kemi Seba n’a-t-il pas senti le piège de ceux qui ont tenté d’assassiner Fico de la Slovaquie, qui menacent en longueur de journée Orban de la Hongrie, parce qu’ils affichent, affirment et assument leur souveraineté? », se demande-t-il à travers ce système d’interrogations qui ont l’air de poser obstacle à sa compréhension.
Pembe Bopinga craint que la lutte pour l’indépendance véritable de l’Afrique soit longue et fasse des sacrifices.
Selon son approche, il faudra en premier lieu se débarrasser de tous ces traîtres intérieurs pas toujours faciles à identifier, ainsi que de tous ces ennemis extérieurs qui ne sont pas toujours prêts à abandonner, sauf par une défaite sanglante.
» N’oublions jamais, s’ils ont résolu à sacrifier l’Ukraine, leur sœur, jusqu’au dernier ukrainien, à combien plus forte raison ne seraient-ils pas disposés à ensanglanter l’Afrique », fait-il une mise en garde à l’endroit des Africains.
Pour faire comprendre le cynisme de ces prétendus chantres de l’humanisme, des droits de l’homme et de la liberté des citoyens, Pembe Bopinga appelle ses frères africains à s’inspirer du cas de Gaza, du Liban, de Yémen, de la Syrie et voire de l’Iran..
» Malheureusement, les traîtres ne finiront pas ; les suppôts fleuriront encore, mais le peuple finira par triompher de la barbarie, de l’injustice », rassure-il avant d’évoquer quelque chose à apparence apocalyptique :
» Et les monstres froids, des sadomasochistes, des sadiques, des êtres cruels et méchants finiront pendus par l’histoire des peuples, effacés de la terre comme le furent certains avant eux, dont un certain Adolf Hitler dont la folie et la brutalité n’ont d’égales que l’actuelle génération des dirigeants occidentaux ».
Pembe Bopinga qui conclut : Qu’il soit tiré au clair que Kemi Seba n’est pas mon ennemi, bien au contraire !. Je crois en son combat et je crois aussi son idéal de libération de l’Afrique, mais, ce sont plutôt nos approches et nos idéologies qui ont l’air différentes. Qu’à cela ne tienne, lui et moi sommes en train de nous battre pour la même cause.
Libérez donc Kemi Seba !
Saint-Germain Ebengo